Qui empoisonne les chiens à la mort-aux-rats dans le parc communal de Mouscron ?

La mort brutale d’Alyka, une chienne de 8 ans, suscite l’émotion et l’inquiétude à Mouscron. Sa maîtresse évoque un possible empoisonnement survenu après une promenade dans le parc communal. La Ville confirme l’usage de mort-aux-rats, mais dans un cadre strictement réglementé.
Une promenade qui vire au cauchemar
Alyka, croisée Cocker et Jack Russel, aurait fêté ses 8 ans. Mais quelques jours avec cet anniversaire, sa santé s’est brutalement dégradée : vomissements, perte d’appétit, saignements, faiblesse générale… Sa maîtresse, Alyssia Jamoulle, raconte avec émotion les derniers jours de son animal, euthanasié le 25 juillet après des examens vétérinaires accablants. Le diagnostic évoque un empoisonnement à la mort-aux-rats, survenu 3 à 4 jours après une balade dans le parc communal.
Une alerte relayée sur les réseaux sociaux et d’autres cas signalés, la peur s’installe
Alyssia a lancé un appel à la prudence sur les réseaux sociaux, largement partagé. Un second chien aurait également été gravement malade après une promenade dans le même parc. Si aucune plainte officielle n’a été déposée, les témoignages se multiplient, et la question se pose : un tiers malveillant aurait-il déposé des appâts empoisonnés dans le parc ? La piste d’un acte volontaire n’est pas exclue.
La Ville se défend et rappelle les règles
Le service de dératisation de Mouscron confirme l’usage de mort-aux-rats dans le parc, mais uniquement via des boîtes sécurisées, placées hors de portée des enfants et des animaux. Selon Christophe Denève, de la cellule Environnement, les appâts sont non appétants pour les chiens et les doses utilisées insuffisantes pour provoquer une intoxication mortelle, sauf en cas de manipulation malveillante. Il rappelle aussi que les chiens doivent être tenus en laisse, ce qui limite les risques.
Une enquête difficile à mener
Sans preuve formelle ni analyse toxicologique complète, il est difficile d’établir un lien direct entre la mort d’Alyka et les dispositifs de dératisation. La Ville se dit prête à prendre ses responsabilités si la mort-aux-rats est confirmée comme cause. En attendant, les propriétaires de chiens sont invités à redoubler de vigilance lors de leurs promenades, et à consulter rapidement un vétérinaire en cas de symptômes suspects.