Écharpe-gate à la Ducasse d’Ath : De Rodder ne laisse rien passer !

On croyait avoir tout vu en politique : les débats sur les parkings, les selfies en conseil communal, les guerres de macarons… Mais voici qu’un nouveau front s’ouvre : celui de l’écharpe mayorale portée hors zone. Oui, vous avez bien lu. Un bout de tissu tricolore est devenu le centre d’un affrontement digne d’un épisode de Plus belle la commune.

La Ducasse d’Ath, théâtre d’un drame en trois couleurs

Lors de la Ducasse d’Ath, Marie-Christine Marghem, bourgmestre MR de Tournai, a osé l’impensable : porter son écharpe mayorale hors de son territoire. Un geste qui, dans le monde réel, aurait pu passer inaperçu. Mais dans le microcosme politique tournaisien, c’est un crime de lèse-majesté.

Pour Marie-Christine Marghem, c’est un geste symbolique ? Une coquetterie ? Une tentative de conquête territoriale ? Peu importe, Dorothée De Rodder, députée PS, y voit rouge (et jaune et noir).

Dorothée a immédiatement dégainé son arme favorite : l’interpellation ministérielle. Elle a demandé à François Desquesnes, ministre des Pouvoirs Locaux, si cette incursion textile était légale. Réponse : non. L’écharpe est comme une carte SIM : elle ne fonctionne que dans sa zone.

Retour sur un précédent : le 21 juillet, déjà un accroc

Mais ce n’est pas la première fois que Marghem fait froncer les sourcils de De Rodder. Lors des fêtes du 21 juillet, la bourgmestre tournaisienne avait déjà été pointée du doigt pour avoir posé en photo avec un élu d’extrême droite française, sans que cela ne semble lui poser problème. Une proximité politique qui avait fait tiquer, mais sans déclencher de rappel à l’ordre officiel.

Marghem se pense-t-elle au-dessus des règles ? En tout cas, De Rodder ne laisse rien passer. Elle est devenue la vigie textile et éthique de la région, traquant chaque faux-pas.

Un rappel à l’ordre… sans punition

Le ministre confirme : Marghem a fauté. Mais pas de panique, aucune sanction ne tombera. Juste un petit rappel à tous les bourgmestres : « Attention à vos écharpes, elles sont comme les Pokémon, elles ne doivent pas sortir de leur zone. »

Marghem, fidèle à son style, réplique avec ironie : « Ça frise le ridicule. » 

Conclusion : une histoire cousue de fil blanc

Ce qu’on retiendra de cette affaire ? Que la politique locale peut parfois se transformer en défilé de mode réglementé. Que les écharpes sont des objets de pouvoir, mais aussi de discorde.