Dottignies : important incendie chez Vanheede, les secours toujours mobilisés

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Un impressionnant incendie s’est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi au sein de l’entreprise Vanheede à Dottignies. Le feu, qui touche des fibres textiles, mobilise toujours d’importants moyens de secours.

Un sinistre spectaculaire au cœur du zoning

Peu après 2h du matin, dans la nuit du 7 au 8 septembre, un incendie s’est déclaré dans les installations de l’entreprise Vanheede, spécialisée dans le traitement des déchets, située avenue du Bois Jacquet à Dottignies. Très rapidement, les flammes ont pris de l’ampleur, générant un impressionnant panache de fumée visible à plusieurs centaines de mètres, jusque sur le territoire d’Espierres.

Face à l’ampleur du sinistre, des renforts ont été appelés depuis toute la région : Mouscron, Tournai, Warneton, Rebaix, Leuze, Blaton, mais aussi de Flandre et même de France. Les pompiers ont pu intervenir par plusieurs accès, l’entreprise étant enclavée au cœur du zoning, ce qui a permis de contenir la propagation vers les sociétés voisines.

Fumées persistantes et mesures de précaution

Selon les premières informations, le feu concerne principalement des fibres textiles, possiblement issues d’un stock de matelas. Vers 6h du matin, la Ville de Mouscron a indiqué que l’incendie était circonscrit, mais que d’importantes fumées continuaient à se dégager.

Les autorités précisent que des particules synthétiques non nocives pourraient être transportées par le vent et retomber sur les communes de Dottignies, Estaimpuis, Pecq et Celles. En conséquence, la bourgmestre Ann Cloet a activé la phase communale du Plan d’Urgence.

Les zones de secours de Wallonie picarde, Fluvia, Mira (Espierres) et le SDIS 59 (France) sont mobilisées, avec le soutien logistique de la Protection civile.

Recommandations aux riverains

L’intervention se poursuit ce lundi matin, en raison de la nature des matériaux impliqués. Dans les communes voisines, comme Celles, les autorités recommandent de garder portes et fenêtres fermées par précaution.

À Spiere, l’école locale a décidé de ne pas laisser les enfants jouer dans la cour de récréation. Les temps de pause seront adaptés en fonction de l’évolution de la situation.

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