Boîtes à livres : entre vandalisme à Antoing et locomotive littéraire à Péruwelz

Les boîtes à livres, symboles de partage et de culture accessible, sont parfois victimes d’incivilités. Tandis qu’Antoing déplore des actes de vandalisme, Péruwelz célèbre une initiative originale avec sa Locomolivres installée à la gare.
À Antoing, une boîte à livres vandalisée : « C’est triste. C’est honteux. »

L’échevin des travaux d’Antoing, Grégory Bocquillon, a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux après une nouvelle intervention à Maubray de ses équipes pour réparer une boîte à livres endommagée. « La raison est purement humaine, et c’est bien là le plus désolant », déplore-t-il. Ce type de dégradation, évitable, mobilise des ressources précieuses et suscite l’indignation des agents communaux.
Les boîtes à livres sont des espaces de confiance, où chacun peut déposer ou emprunter un livre librement. Leur détérioration nuit à l’esprit de solidarité qu’elles incarnent.
À Péruwelz, une locomotive à livres pour rêver ensemble

À l’arrière de la gare SNCB de Péruwelz, une Locomolivres à vapeur a été installée en mai 2025. Ce projet participatif, porté par la Ville et le collectif Péruwelz en transition, s’inscrit dans une dynamique de revitalisation du quartier. Son design ludique évoque le voyage et l’imaginaire, tout en favorisant l’accès à la lecture pour tous.
Cette initiative originale illustre le potentiel des boîtes à livres comme vecteurs de lien social, d’éducation et de transition écologique.
Un concept simple, mais puissant
Les boîtes à livres se multiplient en Wallonie picarde, avec plusieurs dizaines d’installations recensées. Le principe est universel : prendre un livre, en déposer un autre, sans inscription ni contrainte. Elles sont souvent gérées par des citoyens, des associations ou les communes.
Outre leur rôle culturel, elles encouragent la réutilisation des ouvrages et réduisent les déchets, tout en créant des points de rencontre dans l’espace public.
Une responsabilité collective
Pour que ces micro-bibliothèques continuent à vivre, chacun doit en prendre soin. Cela passe par le respect du mobilier, le dépôt de livres en bon état, et une vigilance citoyenne face aux incivilités. Comme le rappelle un acteur du secteur : « Les boîtes à livres sont bien accueillies, mais elles ne sont pas exemptes de problèmes. »
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