Blaton : la réouverture du XS Club (ancien Bush, Cube, Lotus) inquiète les riverains, le Collège communal impose des conditions strictes

Bernissart

Malgré les réticences exprimées par les riverains, la boîte de nuit XS Club à Blaton pourrait bientôt rouvrir ses portes. Le Collège communal de Bernissart a rendu un avis favorable, mais assorti de nombreuses conditions visant à limiter les nuisances.

Une discothèque emblématique au cœur des débats

Connue sous différents noms au fil des années — BushCubeLotus, et aujourd’hui XS Club — la discothèque située rue Emile Carlier à Blaton fait de nouveau parler d’elle. Son propriétaire a introduit une demande de renouvellement de permis d’environnement, après expiration du précédent, dans l’espoir de relancer l’activité.

Le Collège communal de Bernissart a rendu un avis favorable, transmis au fonctionnaire technique de la Région wallonne, qui doit encore statuer sur le dossier. Toutefois, cet avis est conditionné à plusieurs mesures strictes visant à encadrer l’exploitation du lieu.

Des conditions strictes pour encadrer l’activité

Face aux 35 réclamations introduites par des riverains, le Collège a imposé plusieurs restrictions :

  • Fermeture à 6h du matin au lieu des 8h demandées par l’exploitant, pour éviter les « afters » et l’afflux de clients venant d’autres établissements.
  • Ouverture limitée aux soirées du week-end (vendredi et samedi).
  • Capacité maximale de 300 personnes, pour faciliter le contrôle du stationnement et des flux.
  • Service de gardiennage obligatoire.
  • Parking suffisant, sans encombrement de la voie publique.
  • Appareil scellé de contrôle sonore, qui disjoncte automatiquement en cas de dépassement du seuil autorisé de décibels.

Le bourgmestre Roger Vanderstraeten et l’échevin de l’Environnement Didier Delpomdor ont insisté sur leur volonté de faire appliquer ces règles à la lettre, tout en rappelant que la liberté de commerce et le droit au travail sont des principes fondamentaux.

Entre inquiétudes et résignation

Malgré les craintes liées aux nuisances sonores, au stationnement anarchique et aux incivilités passées, les autorités locales estiment ne pas pouvoir s’opposer à la réouverture, tant que les conditions sont respectées. « Ce dancing a toujours existé », rappelle le bourgmestre. « On ne peut pas faire davantage, mais on peut encadrer ».

Le fonctionnaire technique de la Région wallonne devrait rendre sa décision dans les prochains jours. Celle-ci pourrait suivre les recommandations du Collège… ou les renforcer.

(9 visites aujourd'hui)