Dany Van Hoecke, motard grièvement blessé, débute un long combat après un choc violent et un délit de fuite

Dans la nuit de ce samedi 12 au dimanche 13 juillet 2025, Dany Van Hoecke, 51 ans, a été violemment percuté par une voiture alors qu’il circulait à moto à Tournai. Sa famille a rapidement lancé un appel à témoin. Le conducteur qui l’a percuté a pris la fuite, laissant Dany grièvement blessée sur la chaussée. Hospitalisé à Mons, Dany entame une longue convalescence.
L’accident s’est produit dans des circonstances particulièrement choquantes. Après avoir percuté le motard, le conducteur est brièvement sorti de son véhicule, prétendant vouloir le déplacer, avant de quitter les lieux sans porter assistance. Grâce à la mobilisation sur les réseaux sociaux, un appel à témoins a été largement relayé, poussant l’auteur présumé à se présenter à la police le lendemain.
Dany Van Hoecke a été hospitalisé à Mons, où il a déjà subi une première opération. Son bras est polyfracturé et une nouvelle intervention est prévue ce jeudi. Les médecins lui ont annoncé qu’il ne pourra plus utiliser son bras et son poignet normalement. Une nouvelle difficile pour ce passionné de mécanique, de moto, de tir sportif et de boxe, qui dirigeait son propre garage à Bruyelle, dans l’entité d’Antoing.
La famille et les proches de Dany expriment un mélange de tristesse et de colère. Son frère Chris, très actif dans la mobilisation, espère que justice sera rendue. Il décrit Dany comme un homme droit, travailleur, toujours prêt à aider les autres. « C’est un bosseur, un père, un mari, un frère, un ami », témoigne-t-il.
Le témoignage de Chris met en lumière l’impact humain de cet accident. En déplacement à Lourdes, il a pu échanger quelques mots avec son frère malgré la douleur : « Prends bien soin d’eux, et de toi », lui a dit Dany. Un message qui reflète la force de caractère de cet homme, malgré les blessures et les incertitudes.
La famille appelle à ne pas oublier les conséquences de cet acte. Au-delà des blessures physiques, c’est une vie bouleversée, des passions compromises, et un quotidien à reconstruire. L’enquête se poursuit pour établir les responsabilités et faire toute la lumière sur les circonstances de cet accident.
Voici le message publié sur les réseaux sociaux par Chris Cvh, le frère de Dany.


PARTAGEZ. Faites savoir qui il est vraiment.
Comme vous le savez, mon frère a été percuté dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’il roulait à moto.
Un chauffard l’a renversé… et a pris la fuite.
Il ne s’est même pas approché de lui. Il ne lui a pas parlé. Il ne l’a pas aidé.
Il a juste lâchement prétendu devoir déplacer son véhicule… pour mieux se barrer.
Le laisser là, brisé, sur la route.
Heureusement, des gens bien étaient sur place. Ils se sont occupés de lui, l’ont soutenu, rassuré, aidé. Eux, ce sont des humains. Pas comme toi. Toi, t’as fui comme un rat. Et ce n’est qu’après que la pression est montée, grâce aux partages, aux publications, à la solidarité, que tu t’es décidé à te rendre à la police. Le lendemain après-midi, tranquille…
Assez de temps pour que ton taux d’alcool ou de drogue redescende bien comme il faut, hein ? Mon frère, lui, pendant ce temps, a souffert. Et il souffre encore. Il a été opéré hier. Il a le bras polyfracturé. On lui a dit qu’il ne pourrait plus utiliser son bras et son poignet normalement. Il doit encore subir une autre opération ce jeudi. Et ce n’est que le début.Mais tu sais quoi ? Mon frère, c’est pas n’importe qui. C’est un mec droit. Un vrai. Un bosseur. Un père. Un mari. Un ami.
Il est mécano, passionné de moto, de tir sportif, de boxe. Il bossait dur, il aidait tout le monde avant lui, même quand lui-même n’allait pas bien. Et moi, quand je l’ai appelé depuis Lourdes où j’accompagne des patients en pèlerinage, tu sais ce qu’il m’a dit ? Il souffrait. Il galérait à parler. Mais il m’a dit : “Prends bien soin d’eux, et de toi.”
Ça, c’est mon frère. Ça, c’est un homme. Toi, t’as pas eu le courage d’un appel. Pas un mot. Pas une excuse. T’as brisé un homme. Tu lui as enlevé ses passions, son métier, une partie de sa vie. Et tu continues ta petite vie.
Tu respires, tu marches, tu fêtes, tu bois. À ta place, j’aurais honte. Mais t’as même pas ça. T’as rien. T’es un lâche. Un pauvre type. Et ouais, j’ai la haine. J’ai la rage.
Y’a pas si longtemps, je t’aurais brisé les deux jambes sans hésiter. Mais avec l’expérience, je sais que ça ne servirait qu’à gonfler mon ego, et à te donner de l’importance. Mais crois-moi, l’envie, elle est là. Elle brûle.
Maintenant, j’espère que la justice fera son travail. Et que tu payeras.
Pas seulement pour les fractures, mais pour ce que tu as volé à un homme droit.À mon frère.
PARTAGER CE MESSAGEJe veux que tous ceux qui le connaissent sachent ce qu’il a fait.
Je veux que sa famille, ses amis, ses collègues voient bien qui il est vraiment.