Faut-il s’enfermer dans une cage pour récupérer son chat ? L’action choc d’une éleveuse de Flobecq à Renaix

Ce mercredi 16 juillet 2025, Sabrina, éleveuse de Maine Coon à Flobecq, s’est enfermée dans une cage face à l’hôtel de ville de Renaix pour protester contre la saisie de son chat Alpha, toujours pucé à son nom. Le félin a été placé en refuge après le malaise cardiaque de son adoptante. Malgré ses démarches auprès des autorités, Sabrina n’a toujours pas pu récupérer Alpha. « Il a un foyer, il m’appartient encore », insiste-t-elle. Son action symbolique vise à dénoncer le silence administratif et à alerter sur le sort de son animal. Cette information rapportée dans un article publié sur Sudinfo nous interroge : faut-il vraiment se mettre en cage pour faire entendre sa voix ?

C’est une image forte, presque surréaliste, qui a marqué les passants de la Grand-Place de Renaix ce mercredi : une femme, enfermée dans une cage. Cette femme, c’est Sabrina, éleveuse passionnée de Maine Coon à Flobecq. Son objectif ? Récupérer Alpha, l’un de ses chats, saisi par la police et placé en refuge. Un geste symbolique pour dénoncer ce qu’elle considère comme une profonde injustice.

Une adoption qui tourne au drame

Tout commence début juillet, lorsqu’une habitante de Renaix adopte Alpha, un jeune Maine Coon de quatre mois. L’adoptante souhaite d’abord tester la cohabitation avec son petit chien. Mais quelques jours plus tard, Sabrina s’inquiète : plus de nouvelles. En se rendant sur place, elle découvre une scène inattendue : la police est en train de saisir tous les animaux du domicile.

La sexagénaire, souffrant du syndrome de Diogène, vivait dans sa voiture, entourée de sept poneys, plusieurs chiens, chats et un hamster. Alpha, lui, était enfermé dans une cage, dans la voiture. L’adoptante aurait été victime d’un malaise cardiaque, laissant ses animaux livrés à eux-mêmes.

Alpha, toujours pucé au nom de Sabrina

Malgré la situation, Sabrina ne décolère pas. Alpha est toujours identifié à son nom, et selon elle, n’aurait jamais dû être placé en refuge. Selon Sabrina, Alpha a un foyer, une famille, et il lui appartient encore. Depuis une semaine, elle multiplie les démarches : vétérinaire, police, bourgmestres… en vain.

Une action choc pour briser le silence

Ce mercredi 16 juillet 2025, Sabrina décide de passer à l’action. Elle s’installe face à l’hôtel de ville de Renaix, dans une cage, mimant la condition de son chat. Elle a beau crier, rien ne change. On lui demande d’être patiente, mais elle ne peut pas rester les bras croisés.

Son action attire l’attention des passants, certains choqués par la situation. Mais au bout de trente minutes, la police intervient et l’emmène au poste. Elle sera relâchée une heure plus tard, avec une promesse : elle pourra récupérer Alpha dès qu’il sera déclaré apte à l’adoption.

Une mobilisation qui interroge

L’histoire de Sabrina soulève une question plus large : jusqu’où faut-il aller pour faire entendre sa voix face à l’administration ? Son geste, aussi extrême qu’émouvant, met en lumière les failles d’un système où les animaux, même identifiés, peuvent se retrouver bloqués dans des procédures kafkaïennes.

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