Péruwelz : chevaux, lapins et chévres en « détresse » sur un terrain communal à la rue Castiau

Des animaux vivaient dans une « situation catastrophique » sur un terrain appartenant à la commune de Péruwelz à la rue Castiau. Deux associations et des policiers sont intervenus ce lundi 13 décembre 2016. Avec l’accord de la police, un poney, une chèvre et deux chevreaux, de même que dix lapins ont pu être pris en charge par les deux associations.  » Le propriétaire a accepté un abandon volontaire de ses animaux « , ajoute-t-on chez Veeweyde.

 » Les animaux vivaient dans un dépotoir, une déchetterie… sur laquelle ils pouvaient se blesser. Un bouc a d’ailleurs la patte sans doute cassée « , ajoute-t-on chez 4 Balzanes.

Nord Eclair révèle que les animaux vivaient dans ce qu’il convient d’appeler des  » baraques « , une dizaine de lapins ne disposaient que d’une cage trop petite :  » Ils évoluaient dans leurs excréments et dans le noir le plus complet  » , précise-t-on chez Veeweyde, l’association qui a pris ces animaux-là en charge.  » Dans ce qui devait être autrefois une prairie, il n’y a plus un brin d’herbe et le terrain est jonché de morceaux de verre, de ferraille, de toutes sortes de choses dangereuses pour les animaux  » .

Plutôt que de maltraitance, les associations parlent de  » négligences graves  » :  » Les propriétaires récupèrent des animaux qui ne sont pas en très bon état à la base « , ajoute-t-on chez 4 Balzanes. Les lapins, néanmoins, étaient destinés à finir dans les assiettes et donc issus d’un (certes très petit) élevage :  » Ils vont être stérilisés et placés à l’adoption. « ,

Situation assez surréaliste : le terrain de la rue Castiau appartient à la commune de Péruwelz :  » Nous l’avons mis à disposition de gens qui proposaient en échange l’entretien de la prairie par des chèvres « , précise le bourgmestre qui tombait des nues face à la situation.

Il faut dire que depuis la signature de cette convention, les gens en question ont érigé des palissades qui empêchaient de voir ce qui se passait sur le terrain :   » Je n’ai jamais marqué mon accord pour tout cela « , ajoute Daniel Westrade,  »  ils ont construit des abris… Il va falloir qu’ils évacuent « .

Comments

comments